dimanche 6 octobre 2013

( Je t'aime encore parfois, mais j'ai plus le cœur à ça. )

( Bonjour. On se lève, il fait dégueulasse derrière les vitres, il est plus de midi, on a servi des bières toute la nuit à des mecs qui se sniffent des lattes de coke sur le comptoir (pas élégant, non, à moins, peut-être, de s'appeler Jim Morrison), on a du convaincre deux andouilles défoncées aux hormones de ne pas se battre sur les platines du dj, j'ai envoyé se faire foutre les meufs trop maquillées qui râlent parce qu'on met pas assez d'alcool dans les cocktails et j'ai emmerdé les mecs qui se croient sexy dans leur vulgarité, j'ai volé une écharpe, un mec bourré m'a chanté une ode sur un tabouret parce que j'ai retrouvé son sac et moi et mon pote Loup derrière le comptoir on rigole bien - oui parce que les serveurs ils voient tout et ils se moquent beaucoup - et je décide deux choses, d'écrire un essai sur les tribulations des serveurs et de ne plus jamais me mettre dans des états pareils, parce que déjà que c'est pas la gloire quand ils sont sobres ces humains, mais alors défoncés, c'est vraiment la cata.

Je n'arrive plus vraiment à dessiner ( je manque de désir ? ) alors là c'est du vieux voyage.

Mais c'est la C h i n e.






* Oui, j'emmerde ce système infantilisant et débilitant qui te mobilise toute ton énergie et ton temps pour te prouver que tu n'es qu'un con, tout ça  pour 300 malheureux euros par mois ? Je les méprise gentiment et j'irai vivre à la rue plutôt que de leur devoir quoi que ce soit.

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