dimanche 6 octobre 2013

( Je t'aime encore parfois, mais j'ai plus le cœur à ça. )

( Bonjour. On se lève, il fait dégueulasse derrière les vitres, il est plus de midi, on a servi des bières toute la nuit à des mecs qui se sniffent des lattes de coke sur le comptoir (pas élégant, non, à moins, peut-être, de s'appeler Jim Morrison), on a du convaincre deux andouilles défoncées aux hormones de ne pas se battre sur les platines du dj, j'ai envoyé se faire foutre les meufs trop maquillées qui râlent parce qu'on met pas assez d'alcool dans les cocktails et j'ai emmerdé les mecs qui se croient sexy dans leur vulgarité, j'ai volé une écharpe, un mec bourré m'a chanté une ode sur un tabouret parce que j'ai retrouvé son sac et moi et mon pote Loup derrière le comptoir on rigole bien - oui parce que les serveurs ils voient tout et ils se moquent beaucoup - et je décide deux choses, d'écrire un essai sur les tribulations des serveurs et de ne plus jamais me mettre dans des états pareils, parce que déjà que c'est pas la gloire quand ils sont sobres ces humains, mais alors défoncés, c'est vraiment la cata.

Je n'arrive plus vraiment à dessiner ( je manque de désir ? ) alors là c'est du vieux voyage.

Mais c'est la C h i n e.






* Oui, j'emmerde ce système infantilisant et débilitant qui te mobilise toute ton énergie et ton temps pour te prouver que tu n'es qu'un con, tout ça  pour 300 malheureux euros par mois ? Je les méprise gentiment et j'irai vivre à la rue plutôt que de leur devoir quoi que ce soit.

dimanche 8 septembre 2013

( Death smiles at us all and all that man can do is smile back. )

( Ça fait comme un grand tournoiement qui soulève, tu vois, une grande rafale qui fait beaucoup de bruit et qui arrache les branches des arbres pendant la saison des pluies, pourtant on est que lundi, mais ça fait toujours pareil, tous les ans à la rentrée, beaucoup de vent dans la tête. Le début - ou la fin, je ne sais jamais - de quelque chose, une année au compteur, les gens qui s'obstinent sur mon âge quand mon anniversaire n'est pas encore passé, les cheveux qui poussent tout doucement quand on a renoncé à les mesurer tous les matins, et qui lentement montre l'avancée des mois, l'agenda qui fait comme un journal intime coloré qui tente de mettre un sens à ce qui n'en a pas tellement, et la lente course erratique de la vie, ses manquement, ses hasards et ses bonheurs, les regards qui s'accrochent et disparaissent aussi soudainement, ce qui reste, ce qui est déjà parti, et puis ce qui revient quand on y pensait plus, sans prévenir, alors qu'autour tout n'est que bourrasques et couleurs mélangées. Il faudrait écrire un livre, voila ce que je me dis, tu sais, il faudrait écrire un livre pour tenir droit, pour que ça ne parte pas tout de suite, que ça reste encore un peu, et je ne sais pas encore si je trouve ça magique ou si ça me donne envie de pleurer. )

La suite du carnet, ici. Split, Sarajevo, Mostar.



 Hravtski / Bosna i Hercegovina.

samedi 17 août 2013

jeudi 8 août 2013

( Back & Forth in Hravtska i Bosna i Hercegovina )

Voila, revenue de mon petit périple il y a une semaine.
Je pose le pied en Belgique, et qu'est-ce qu'il y a
que je n'ai pas vu pendant deux semaines ?
La pluie. La pluie, encore.
Ah oui, les impôts.
Et.. une angine.
Ici les croquis
petit à petit.

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lundi 15 juillet 2013

( Il n'y a pas de liberté, seulement des libérations )

Je pars aujourd'hui. Je traverserai l'Allemagne, l'Autriche, la Slovénie et j'arrive à Zagreb mardi matin. Des mois que je patiente. Je sais dire Bonjour, Bon appétit, Va te faire foutre et Je veux acheter une pomme. Je suis parée, je crois.

Je poste dès que je reviens, avec l'espoir de peut-être ne jamais revenir !
<3 des baisers

mercredi 26 juin 2013

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