dimanche 8 septembre 2013

( Death smiles at us all and all that man can do is smile back. )

( Ça fait comme un grand tournoiement qui soulève, tu vois, une grande rafale qui fait beaucoup de bruit et qui arrache les branches des arbres pendant la saison des pluies, pourtant on est que lundi, mais ça fait toujours pareil, tous les ans à la rentrée, beaucoup de vent dans la tête. Le début - ou la fin, je ne sais jamais - de quelque chose, une année au compteur, les gens qui s'obstinent sur mon âge quand mon anniversaire n'est pas encore passé, les cheveux qui poussent tout doucement quand on a renoncé à les mesurer tous les matins, et qui lentement montre l'avancée des mois, l'agenda qui fait comme un journal intime coloré qui tente de mettre un sens à ce qui n'en a pas tellement, et la lente course erratique de la vie, ses manquement, ses hasards et ses bonheurs, les regards qui s'accrochent et disparaissent aussi soudainement, ce qui reste, ce qui est déjà parti, et puis ce qui revient quand on y pensait plus, sans prévenir, alors qu'autour tout n'est que bourrasques et couleurs mélangées. Il faudrait écrire un livre, voila ce que je me dis, tu sais, il faudrait écrire un livre pour tenir droit, pour que ça ne parte pas tout de suite, que ça reste encore un peu, et je ne sais pas encore si je trouve ça magique ou si ça me donne envie de pleurer. )

La suite du carnet, ici. Split, Sarajevo, Mostar.



 Hravtski / Bosna i Hercegovina.

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